Musée du
Val Saint-Lambert
Retracez 4 siècles de découvertes technologiques avec vos élèves
Le site du Val Saint Lambert, autrefois abbaye cistercienne fondée au XIIIe siècle, a connu des transformations majeures, devenant une cristallerie renommée en 1826. Elle a prospéré au XXe siècle, atteignant un effectif de près de 5 000 ouvriers. Aujourd'hui, le site témoigne de ce riche héritage en célébrant le savoir-faire artisanal et les œuvres d'art en cristal.
Œuvres d’art
Laissez-vous émerveiller par notre collection d’œuvres d’art en verre et cristal.
Artisans verriers
Rencontrez nos artisans passionnés, gardiens d’un savoir-faire transmis de génération en génération.
Site historique
Retracez l'histoire du Val Saint-Lambert depuis le XIIIème siècle à aujourd'hui.
L’histoire du site du Val Saint Lambert
Au cœur du XIIIème siècle, le Prince-Évêque de Liège, Hugues de Pierrepont, octroie les terres du « Champs des Maures » aux Cisterciens, qui y établissent une abbaye. Bâtisseurs acharnés, les moines transforment ces lieux en un véritable havre de paix, canalisant ruisseaux et créant des étangs. Leur découverte du charbon de terre confère une prospérité nouvelle à l’abbaye.
Au fil du temps, l’abbaye passe par des épreuves, subissant incendies et pillages, mais renoue avec la prospérité au XVIème siècle, accueillant de plus en plus de pèlerins. Au XVIIIème siècle, l’abbé de Harlez décide de construire le palais abbatial actuel en remplacement de l’église gothique et du cloître.
Cependant, avec la Révolution française, l’abbaye est confisquée et vendue aux enchères. Elle devient une filature de lin, puis, après de multiples péripéties, accueille enfin la prestigieuse cristallerie du Val Saint-Lambert. Dès 1826, les premiers fours s’allument, marquant le début d’un essor fulgurant.
Au tournant du XXème siècle, la cristallerie est devenue un véritable fleuron de l’industrie, avec près de 5 000 ouvriers et une production diversifiée de plus de 100 000 pièces par jour. Le Val Saint Lambert se transforme en une véritable cité animée, abritant écoles et habitations pour les travailleurs.
Aujourd’hui, le site du Val Saint Lambert continue de témoigner de cette histoire exceptionnelle, accueillant les visiteurs dans un cadre chargé de savoir-faire, d’artisanat et de traditions, prêt à dévoiler ses trésors cristallins et son patrimoine unique. Plongez dans l’histoire fascinante de cette ancienne abbaye devenue l’écrin d’une cristallerie prestigieuse, symbole de l’excellence verrière belge.
Découvrez nos œuvres d’art uniques et le savoir-faire des artisans verriers
Plongez dans l’univers fascinant du Musée du Val et laissez-vous émerveiller par notre collection exceptionnelle d’œuvres d’art en verre et cristal. Des créations historiques aux chefs-d’œuvre contemporains, chaque pièce raconte une histoire unique, façonnée par le talent et l’expertise des artisans verriers. Venez explorer la beauté intemporelle du verre dans toutes ses formes et couleurs. Une expérience visuelle inoubliable vous attend ! Rejoignez-nous pour un voyage au cœur de l’artisanat du verre.
Rencontrez nos artisans passionnés, gardiens d’un savoir-faire transmis de génération en génération. Explorez leurs ateliers, où la magie opère, et observez la transformation du verre en véritables œuvres d’art. Vous serez émerveillés par leur habileté et leur créativité sans limites. Plongez dans leur univers, découvrez les techniques traditionnelles et contemporaines, et appréciez l’artisanat authentique qui fait la renommée du Val Saint Lambert depuis des siècles.
Nos animations et ateliers
M = maternelle - P = primaire - S = secondaire
Dans le cadre de nos visites scolaires, nous proposons une immersion captivante qui s’intègre parfaitement aux compétences et savoirs abordés dans le tronc commun de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).
Découverte du patrimoine et des métiers
Les élèves partiront à la découverte de l’histoire fascinante du Val Saint Lambert, depuis ses origines au XIIIe siècle en tant qu’abbaye cistercienne, jusqu’à son évolution en cristallerie de renommée mondiale. Ce parcours, riche en découvertes historiques et culturelles, permet aux élèves de comprendre l’importance du patrimoine local, tout en développant des compétences en histoire, en éducation artistique et en citoyenneté.
Histoire et évolution industrielle
En lien avec les thématiques du programme scolaire, les élèves exploreront comment l’abbaye s’est transformée au fil des siècles, d’abord en filature de lin après la Révolution française, avant de devenir une cristallerie prestigieuse au XIXe siècle. L’histoire du Val Saint Lambert reflète l’industrialisation de la Belgique et permet d’aborder des notions clés du programme d’histoire sur l’évolution des sociétés et des techniques.
Apprentissage par l’art et les métiers
Le musée propose également une immersion dans l’univers du travail artisanal et de l’art verrier. En observant des artisans verriers au travail et en découvrant des œuvres d’art en cristal, les élèves comprendront les différentes étapes de transformation de la matière. Cela encourage le développement de compétences manuelles et artistiques, tout en ouvrant la porte à une réflexion sur les métiers d’art, en adéquation avec les cours d’éducation à la technologie et à l’orientation professionnelle.
Activités pédagogiques et interactives
Pour rendre la visite encore plus enrichissante, des activités pédagogiques adaptées à chaque niveau d’enseignement sont proposées. Ces activités encouragent la participation active des élèves à travers des défis créatifs et des jeux de rôle, leur permettant de mieux comprendre l’artisanat du verre, tout en renforçant les compétences transversales du programme comme la collaboration, la réflexion critique et la créativité.
Venez découvrir avec vos élèves ce site exceptionnel et plongez dans une expérience unique, à la croisée de l’histoire, de l’art et de l’industrie !
Durée : 1h30
Tarif : sur demande
Au Moyen-Âge, la Principauté de Liège est un territoire indépendant au sein de l'Europe occidentale. Elle est dirigée par un puissant prince évêque qui allie pouvoir religieux et politique. A Seraing, au début du 13ème siècle au lieu dit « le Champs des Maures », le Prince-Evêque Hugues de Pierpont fait don de ses terres aux Cisterciens, afin d’y fonder une abbaye… Bâtisseurs infatigables, les moines canalisent les ruisseaux, créent des étangs, assèchent les marais, exploitent le charbon découvert dans le sol et construisent une église et des bâtiments monastiques. Seule une partie de l’Abbaye primitive est toujours visible à l’heure actuelle. Les pèlerins se faisant de plus en plus nombreux, un important bâtiment destiné à l’accueil des hôtes s’ajoute à l’abbaye en 1629 : c’est la Maison des Etrangers. Elle existe toujours.
Suite à la Révolution Française, Liège perd son autonomie. Suivant les lois de la république, les ordres religieux sont supprimés et leurs biens confisqués. Les abbés sont évacués et l’abbaye est mise aux enchères le 10 juillet 1797. C’est le citoyen Deneef qui en fait l’acquisition. Il détruit l’église abbatiale et transforme les bâtiments pour en faire une filature de lin. Mais sa filature n’aura pas de succès !
Un peu plus tard, après la chute de l’Empire, le chimiste Kemlin et le polytechnicien Lelièvre créent une cristallerie dans l’abbaye du Val Saint Lambert. L’endroit est idéal : la Meuse et la grand-route sont proches, les bâtiments sont grands et on trouve aux alentours toutes les matières premières et de la main-d’œuvre de qualité. Dès juin 1826, des fumées s’élèvent du plus vieux bâtiment de l’abbaye : le premier four est activé. Le palais abbatial accueille les bureaux de la direction. La cristallerie se développe rapidement et, à partir de 1835, autour de la cour du Val, une centaine de logements sont construits pour les travailleurs et leur famille. Quatre tailleries sont érigées, la machine à vapeur fait son entrée sur le site ; c’est la Révolution Industrielle*. A la fin du siècle, la cristallerie grandit toujours. On ira jusqu’à produire plus de 100.000 pièces par jour avec près de 5.000 ouvriers. C’est une véritable petite ville qui se forme autour de l’usine, toujours animée.
Au début du 20ème siècle, malgré la guerre 14-18, la Cristallerie du Val Saint Lambert est à son apogée. Hélas, le crash boursier (1929) et la 2ème guerre mondiale mettent un frein à l’expansion. Dans les années 70’, les crises économiques successives ont fait beaucoup de mal à l’entreprise.
Actuellement, le Val Saint Lambert peut heureusement compter sur son riche passé et le prestige de sa marque. Avec l’ambitieux projet « Cristal Park », un souffle nouveau anime le site. Certes, l’entreprise est plus petite, mais de nombreuses activités touristiques, immobilières et commerciales ont démarré ou sont en projet sur le site.
Durée :
Tarif : sur demande
La légende de Pline l’Ancien (écrivain romain – 1re siècle de notre ère).
« Imaginez, à la tombée de la nuit, une plage de la Méditerranée. Sur cette plage, des hommes : des marins, des naufragés ? Ils sont autour d’un feu. La nuit va être longue, la faim commence à les tarauder ; mais ne trouvant pas de pierre pour rehausser et stabiliser leur marmites, ils employèrent à cet effet des pains de nitre récupérés de leur cargaison et qui, à présent, jonchaient la plage. Mais au lever du jour, quelle ne fut pas leur surprise de constater que le nitre, soumis à l’action du feu et mélangé au sable répandu, faisait couler des ruisseaux transparents d’une liqueur inconnue… telle fut l’origine du verre ! »
En fait, les origines réelles du verre sont mystérieuses. Depuis l’Egypte ancienne, le verre fascine par ses propriétés étranges. Translucide, parfois jusqu’à la transparence, il se travaille au feu un peu comme un métal. Fragile, il est aussi très dur dans la forme qu’on lui a donnée.
C’est probablement par hasard que le verre a été découvert au 3ème millénaire avant J.-C., en Mésopotamie (l’Irak et la Syrie actuels). Mais très peu de vestiges nous sont parvenus.
Ce n’est que bien plus tard, au 15ème siècle avant J.-C., que la technique du verre se développe en Egypte. Le verre y est considéré comme un matériau de luxe : pots, flacons à onguents, statuettes, objets de cultes, perles, incrustations, témoignent du raffinement de cette grandiose civilisation. Au fil des siècles, les hommes maîtrisent de mieux en mieux la technique du verre. Les méthodes se perfectionnent, les formes et les motifs se compliquent, les couleurs se diversifient.
Dès l’Empire Romain, le verre devient alors un produit plus répandu et très diversifié, bijoux, objets d'art, services de table, lampes, récipients et bouteilles, carreaux de mosaïque...
A la fin du Moyen-Âge, la recherche d'une matière pure, limpide et incolore comme le cristal de roche (type de quartz) sera la grande préoccupation de la verrerie européenne. Cela aboutira à la création du véritable cristal, mis au point par Georges Ravencroft en 1676 (Angleterre) grâce à l’ajout de plomb dans le mélange des matières premières ; ce qui rend le verre plus facile à travailler, plus lourd, plus éclatant, plus sonore. Des régions se spécialisent. On parle alors de cristal vénitien (Italie actuelle) et de cristal de Bohème (actuelle Tchéquie). Les améliorations techniques et les nouvelles applications de cette matière ne cesseront d’évoluer jusqu’à nos jours.
Durée :
Tarif : sur demande
La cristallerie s’est implantée sur le site du Val Saint Lambert en 1826, c’est-à-dire avant même que le Royaume de Belgique ne soit fondé (1830). A cette époque, l’actuelle Province de Liège fait partie du Royaume des Pays-Bas. Si elle s’est installée là, ce n’est pas un hasard ; il y avait de nombreux avantages...
· Présence de matières premières et de combustibles : de nombreuses forêts (donc du bois) entourent le site et le sous-sol de la région est très riche en charbon. Le sous-sol regorge aussi de sable et de plomb, éléments essentiels à la fabrication du verre et du cristal.
· Des axes de communication : Tout d’abord, on note la présence de la Meuse. Ensuite, il y a également la grand-route reliant Liège et Namur (rapidement doublée par une voie ferrée). Actuellement, Seraing est toujours un nœud de communication important tant autoroutier et fluvial qu’aéroportuaire.
· Des bâtiments imposants et vides : l’activité monastique, puis, l’installation de la filature de lin ont laissé sur le site de grands bâtiments inoccupés.
Main d’œuvre : à cette époque, Seraing n’est déjà plus un simple petit village. En effet, depuis l’arrivée des frères Cockerill (les pères de l’industrie sidérurgique) en 1817 attirés par la richesse du sous-sol, Seraing deviendra une ville industrielle qui attirera de nombreux ouvriers à la recherche de travail sur place. Il y a donc là une main d’œuvre abondante et de qualité.
Durée :
Tarif : sur demande
La visite du site du Val Saint Lambert comprend la découverte de différents lieux répartis sur un domaine assez vaste :
1 à 3 Le Château (1751), ancien Palais abbatial, entièrement restauré, abrite aujourd’hui le Cercle de Wallonie. Ce dernier, dédié au monde des entreprises, propose de nombreuses activités et conférences à ses membres, plusieurs restaurants et bars (2 et 3) ainsi qu’un important espace muséal consacré au Cristal (1). Il est de style classique, un type d’architecture qui s’inspire de l’antiquité grecque et romaine et se caractérise par la recherche de la simplicité et de la symétrie.
4 La Maison Deprez anciennement, c’était le restaurant.
5 L’abbaye gothique ou abbaye primitive ; elle date du 13ème siècle et comprend deux superbes salles voûtées. Cette forme d’art apparaît en Europe dès le 12ème siècle et jusqu’à la Renaissance, principalement dans l’architecture religieuse. Ses caractéristiques sont, entre autres, l’utilisation de l’arc brisé (ogive), la verticalité (hauteur) et les ouvertures (lumière naturelle et vitraux).
6 La Maison des Étrangers (1629) était autrefois le refuge des hôtes de l’abbaye et de nombreux pèlerins. Elle illustre l’architecture de la Renaissance dans la région mosane. On utilise généralement la brique rouge pour les murs et la pierre calcaire pour les ornements (soubassement, angles, linteaux…).
7 La Cour du Val (1850), très bel exemple d’une citée ouvrière restaurée et arborée.
8 La taillerie, ancien bâtiment industriel non affecté pour l’instant.
9 Le show-room installé dans une ancienne construction industrielle est en fait le magasin où sont mises en vente les pièces, classiques et nouvelles.
11 L’usine. On y découvre toutes les étapes du travail du cristal : l’atelier des moules, l’atelier à chaud, l’atelier à froid et l’atelier de soufflage.
Mais aussi :
Ø Des étangs et la forêt.
Ø L’ancienne porte du domaine du Val Saint Lambert (1756) qui abritait le Syndicat d’Initiative de la Ville de Seraing.
Ø Des lofts et des appartements.
Durée :
Tarif : sur demande
Création (1826) : Le Val Saint Lambert est implanté sur le riche territoire des Pays-Bas et il écoule ses produits via ses ports en vue de l’exportation à l’étranger.
Industrialisation (1836) : La première machine à vapeur, issue des usines voisines de Cockerill, est installée. C’est la révolution industrielle. Des cristalleries de la région sont rachetées et la production se diversifie.
Age d’Or (1880 et 1914) : le Val Saint Lambert est une entreprise prospère économiquement et dont le rayonnement artistique couvre les cinq continents. Elle implante un solide réseau commercial à travers le monde (60 bureaux). Le Val Saint Lambert en chiffres, c’est un site de 75 ha, 5000 membres du personnel, plus de 100.000 pièces produites par jour. La cristallerie travaille avec des artistes qu’elle forme dans son école mais aussi des artistes extérieurs. L’histoire et le renom international du Val Saint Lambert sont indissociables du phénomène des grandes expositions internationales et universelles à vocation industrielle ou artistique. Le Val Saint Lambert est un produit haut de gamme, véritable ambassadeur de la Belgique à travers le monde.
Une succession de crises (1914 – 1930 – 1945 – 60’s) : la première guerre mondiale va freiner l’activité de la société. En effet, de nombreux membres du personnel ne revinrent jamais de la guerre et des marchés importants furent perdus (Balkans, Russie, Allemagne). Toutefois, le Val Saint Lambert se releva et, entre 1920 et 1930, l’entreprise s’engagea dans une nouvelle période de prospérité en innovant sur le plan artistique et en conquérant de nouveaux marchés (USA, Amérique latine). Le crash boursier de 1929 eut à nouveau un effet négatif sur la consommation et sur le marché du luxe en particulier. Enfin, pendant la seconde guerre mondiale, la cristallerie fut bombardée par l’ennemi. Les exportations diminueront jusqu’à 50% du volume antérieur à la guerre. Malgré une bonne relance dans les années 1950, dès la fin des années 1960, la concurrence industrielle a raison des articles faits à la main. De nombreuses pertes d’emplois sont à déplorer et l’école est fermée. Malgré des efforts techniques (meule diamantée, fours au gaz), les affaires vont mal. En 1971, ne pouvant se résoudre à abandonner un fleuron de l’industrie et de l’art national, l’Etat belge rachète le Val Saint Lambert. En 1975, il liquide la société et celle-ci passe sous le contrôle de la Région wallonne.
Le renouveau de la marque : depuis le 21ème siècle, le Val Saint Lambert est à nouveau dirigé par des sociétés privées. L’accent a été mis sur la modernisation des produits (bijoux, design) et sur le rajeunissement de la clientèle.
Durée :
Tarif : sur demande
Au Val Saint Lambert, comme dans la plupart des grandes entreprises de cette époque, les dirigeants et le personnel mettent en place de nombreuses activités à l’attention des ouvriers. Celles-ci sont destinées à pallier les lacunes de l’organisation publique. Ces grandes entreprises sont en fait l’équivalent d’un petit village… surveillé ! En effet, tous les ouvriers devaient y être rentrés avant 22h00.
1826 : une caisse d’épargne est créée.
1835 : construction des maisons de la Cour du Val. Ces logements étaient occupés gratuitement ou loués à bas prix.
1835 : fondation d’une école primaire gratuite pour les membres du personnel et création d’une école de dessin pour la taille et la gravure. Création également d’un pensionnat pour les élèves apprentis-verriers.
1852 : institution d’une caisse de secours mutuels, alimentée par une retenue prélevée sur les salaires. Son but est d’aider l’ouvrier et sa famille en cas de maladie. L’affiliation est obligatoire. Cette caisse fournit aussi des médicaments et distribue des indemnités de chômage.
1852 : création d’un service de santé, médical et pharmaceutique. Il compte 24 médecins généralistes et spécialistes.
1867 : s’ouvre sur le site un magasin alimentaire qui deviendra une coopérative qui vend ses denrées alimentaires à des prix inférieurs à ceux du commerce et fonde une cuisine économique fournissant des repas préparés.
1880 : création d’une Assurance Accidents du travail ainsi que d’une caisse de retraite et de pension. Une société de tempérance pour lutter contre les fléaux de l’alcoolisme est également créée.
1892 : ouverture d’une école ménagère et de coupe pour les jeunes filles.
Les loisirs du personnel ne sont pas oubliés :
§ 1845 : création de la Société royale d’Harmonie.
§ 1847 : Constitution de la société de musique.
§ 1864 : Société de Gymnastique.
§ 1867 : Société royale de Chant.
§ 1901 : Cercle Horticole.
Durée :
Tarif : sur demande
Le verre est un matériau dur, fragile (cassant) et transparent. Pour réaliser du verre, on utilise toute une série d’éléments chimiques que l’on porte à une très haute température pour en faire fondre tous les composants et les transformer en verre.
Le cristal est un verre qui contient au moins 24 % de plomb (norme européenne actuelle). Si la teneur est inférieure, on parlera de cristallin au plomb, qui recouvre les anciennes appellations de demi-cristal (environ 15%) et de cristallin (environ 10%). Le cristal supérieur en contient 30%. Au Val Saint Lambert, il y a eu jusque 33% de plomb.
Les principaux composants :
Le sable : 61%, la source principale de la silice (SIO2). Attention : ce n’est pas le même sable qu’à la plage. C’est du sable de carrière purifié. Le sable utilisé provient de la région de Mol et de Lommel. Le sable blanc est tamisé et lavé afin d’en éliminer au maximum les impuretés.
L’oxyde de plomb : 24%, sous sa forme Pb3O4. Il a un pouvoir stabilisant et sert surtout à améliorer l’éclat et la sonorité du cristal.
La potasse : 9%, elle sert de fondant. Au Val Saint Lambert, si on utilise la potasse en plus grande quantité que la soude, c’est parce qu’elle améliore l’éclat et la dureté du cristal.
La soude : 4%, sert également de fondant.
Les 2% restant sont composés d’affinants et de décolorants.
Durée :
Tarif : sur demande
Préparation du cristal dans le four :
Avant tout, il y a d’abord l’enfournement ; les matières premières additionnées de groisil sont versées dans le four à bassin à l’aide de grands containers. Le four est chauffé à 1430 degrés : la température de fusion du cristal. La composition fond et s’affine. Actuellement, le four principal fonctionne à l’électricité. Avant, on utilisait comme combustible le bois (sous forme de charbon de bois), puis le charbon et puis le mazout. Le gaz est encore utilisé pour certains fours.
Le mélange ne sera manipulé que le surlendemain de sa mise au four. La température descend à 1130 degrés, la matière est alors plastique et malléable et le verrier peut cueillir son cristal. Le cristal refroidit rapidement, le verrier doit régulièrement réchauffer sa paraison afin d’obtenir une température d’environs 1000 degrés pour pouvoir la travailler.
1) LE SOUFFLAGE
Le soufflage est une des plus anciennes techniques dans la production verrière. Avec une canne creuse en métal, le verrier cueille une certaine quantité de cristal fondu, la paraison, dans le four et lui donne forme en soufflant de l’air dans la canne. Le soufflage peut se faire à l’air libre ou à l’aide d’un moule. Pour les pièces plus importantes, les verriers utilisent de l’air comprimé.
Lorsque la pièce est soufflée, il reste à l’intérieur de cette pièce des tensions internes. Pour empêcher que la pièce n’éclate au refroidissement, elle doit être neutralisée à une température constante de 430 degrés. La durée de la neutralisation dépend de la quantité de cristal (un verre à vin, environ 2 heures). La pièce redevenue progressivement à température à ambiante, on peut poursuivre par l’opération à froid.
2) LE MOULAGE
Après le cueillage du cristal dans le four de fusion, le verrier souffle dans un moule pour lui donner une forme régulière (production de vases, coupes, carafes, flacons,… en cristal clair ou coloré). Pour les petites séries, (environ 100 pièces), on utilise des moules en bois (poirier), tandis que pour les séries plus importantes, ils seront en fonte ou en aluminium.
3) LA PRESSE
Dans ce cas, le cristal n’est pas soufflé à la bouche mais pressé : fabrication de cendriers, chandeliers, presse-papiers, sous-verre, animaux,…
Durée :
Tarif : sur demande
A) LA TAILLE
La taille s’effectue à l’aide d’une meule très dure en métal incrusté de poussière de diamant qui tourne à grande vitesse. La pièce est constamment refroidie à l’aide d’eau courante. La décoration de taille comporte 5 étapes :
1) Le compassage : dessins horizontaux et verticaux servant de repères au tailleur.
2) L’ébauche : on enlève le plus de cristal possible.
3) La taille : réalisation du dessin.
4) Le polissage à l’acide.
5) Le polissage à la meule de feutre ou de liège pour la finition.
B) LA GRAVURE
Les motifs gravés sont beaucoup moins profonds que les motifs taillés. La gravure est constituée de différentes techniques où on enlève de la matière. Ce procédé convient mieux au cristal plus fin et donc plus fragile. Les premières gravures sur verre ont été réalisées à la main, probablement à l’aide d’une simple pointe. Ce n’était pas le cas au Val Saint Lambert, où d’autres techniques ont été utilisées :
1) La gravure à la roue : les motifs obtenus sont plus fins, moins profonds que les motifs taillés.
2) La gravure à l’acide : procédé chimique où l’objet à graver est recouvert de cire, on enlève la cire à des endroits précis en réalisant un dessin et enfin l’objet est plongé dans un bain d’acide fluorhydrique. Partout où la cire est retirée, le cristal est exposé à la morsure de l’acide. Au sortir du bain, la cire restante est éliminée dans un bain d’eau chaude.
3) La gravure au jet de sable : méthode d’abrasion qui consiste à passer un objet sous un jet de sable qui l’attaque plus ou moins profondément selon la qualité du sable, la durée et l’intensité du jet de sable. On obtient ainsi une surface dépolie ou creusée.
4) La fluogravure : ce procédé technique fait appel à la fois à la peinture, aux émaux et à la morsure à l’acide. De nombreuses couches d’émaux opaques recouvrent le verre incolore. L’acide, en divers bains, attaque la surface. Le fond est ensuite dépoli.
Durée :
Tarif : sur demande
APPROCHE ÉLÉMENTAIRE DU DESIGN.
Un vase est avant tout un objet usuel du quotidien, il a un rôle fonctionnel. Comment se fait-il qu’on expose des vases dans un musée comme s’il s’agissait d’une peinture ? On parle ici d’arts décoratifs. Parce que ces vases ne se limitent pas à leur fonction de simple récipient ! Il y a eu toute une réflexion artistique et d’excellence technique avant de le créer. Formes, dimensions, thème, couleurs : on a essayé que cela soit beau et que ce soit accessible à de nombreuses personnes. Cette recherche d’esthétique appliquée aux objets de la vie de tous les jours est ce qu’on appelle le design.
LES COULEURS
Le cristal est une matière transparente et pourtant, il existe du cristal coloré. Ce cristal coloré est préparé à l’avance, refroidi en forme de cylindre (ballotte) et stocké. Les différentes couleurs du cristal sont obtenues en y joignant des colorants, principalement en y ajoutant des oxydes métalliques.
- Le rouge est obtenu par adjonction d’or et d’argent.
§ Le bleu d’oxyde de cobalt
§ Le vert de cuivre
§ Le mauve de manganèse
Le cristal peut être doublé. Pour obtenir ce résultat, le souffleur travaille deux masses de cristal de couleurs différentes. Il doit souffler une deuxième paraison qu’il retourne ensuite sur la première comme une chaussette. En taillant, on peut faire ressortir les couleurs, ce qui donne à la pièce un effet particulier. Le souffleur peut également réaliser des pièces avec trois couches ou plus (multicouches).
LES THEMES ET LES FORMES
Selon les époques, il y a eu des modes en matière d’art. De 1890 à 1914, on découvre un mouvement inspiré de la nature : l’Art Nouveau. On bannit la ligne droite et on représente de manière stylisée la faune et la flore ainsi que des décors orientalistes, souvent en utilisant des couleurs translucides et pastelles.
Après 1920, on entre dans une période appelée Art Déco. Complètement éclectique, le style Art déco est hétérogène et s’inspire autant de l’antiquité qu’il ne crée des pièces d’avant-garde. Tantôt transparent, tantôt criard, l’Art Déco est avant tout géométrique.
Après la seconde guerre mondiale, les formes se compliquent, les thèmes se font abstraits. Les designers, qui sont parfois très éloignés du monde du cristal, travaillent en étroite collaboration avec les ouvriers qui font alors de véritables prouesses techniques pour matérialiser les dessins qu’on leur transmet.
Durée :
Tarif : sur demande
La cristallerie du Val Saint-lambert ne vend que des pièces sans aucun petit défaut. Seules les pièces parfaites sont signées et vendues. Si la pièce produite ne répond pas aux exigeants critères de qualité, elle est vendue en « second choix » ou détruite. Il y a de gros tas de déchets de cristal à côté de l’usine. C’est ce qu’on appelle le groisil. Qu’en fait-on ? On le recycle !
La fabrication du verre à partir de ce matériau de récupération économise des matières premières et de l'énergie mais aussi, est une source de revenus supplémentaire pour la cristallerie. Voici le processus de recyclage du verre.
1. Tri et collecte : séparer le verre blanc et le verre coloré est très important pour le processus de recyclage. C’est pourquoi, près de chez toi, tu peux voir qu’il existe en général des bulles différentes pour ces deux types de verre. Dans l'entreprise de recyclage, le camion décharge sa cargaison séparément, sur deux tas : le verre blanc d’un côté, le coloré de l’autre. Avec le verre de couleur, on ne pourra refaire que du verre de couleur. Attention, des verres plus particuliers comme les ampoules ou les écrans de télévision sont aussi à trier à part afin de ne pas disperser de produits toxiques (mercure) ou de ne pas perdre de matériaux à forte valeur (les terres rares ou les gaz rares qui sont présents dans les tubes fluo-compacts).
2. Affinage et purification chez le recycleur ou au centre de traitement : quand il s’agit de bouteilles, le verre subit différents traitements : lavage, élimination des colles, étiquettes, capsules, séparation du verre et des métaux et élimination des impuretés (cailloux...). La présence d’impuretés augmenterait les frais de traitement et pourrait conduire à des défauts de production dans le nouveau verre. Cela se fait à la main mais certaines usines sont équipées de systèmes automatiques sophistiqués pour séparer le verre des impuretés et même les différentes couleurs de verre. En ce qui concerne le cristal, il subit également un traitement chimique afin d’éliminer la présence du plomb.
3. Fonte du calcin : Le verre est brisé en éclats de quelques centimètres. Les éclats de verre purs, appelés le calcin, sont alors fondus dans des fours. On leur redonne une nouvelle forme… et une nouvelle vie.
4. Création de nouveaux produits : Le verre peut se recycler indéfiniment sans perdre ses qualités. On peut en refaire des bouteilles, flacons, pots, bocaux, fond de couche routière (afin que la route soit plus visibles de nuit et par temps de brouillard), etc…
Durée :
Tarif : sur demande
Plus d'informations
Nous restons à votre disposition
Lundi | Fermé |
Mardi | 10:00 - 17:00 |
Mercredi | 10:00 - 17:00 |
Jeudi | 10:00 - 17:00 |
Vendredi | 10:00 - 17:00 |
Samedi | 10:00 - 17:00 |
Dimanche | 13:00 - 17:00 |
La démonstration de soufflage n’est pas garantie dans votre visite, elle dépend des disponibilités de la cristallerie. Merci de nous téléphoner avant votre visite afin de vérifier si elle est prévue ce jour-là.
Esplanade du Val, 4100 Seraing (Parking gratuit sur place)
Autoroute : E42, sortie Seraing, suivre fléchage "Val Saint Lambert" via la N90
TEC : Ligne 9, 15, 46, 47, 49, 91